Pourim: La contribution des enfants à la victoire contre Haman !
Cette année le jeûne est avancé en raison du chabbat et aura lieu jeudi 21 mars 2024.
Il commencera à 5h15 du matin.
Il se terminera à 19h43 (horaires valables uniquement pour l’Ile de France)
A Min’ha, lecture de la Torah et dans la «Amida», on rajoute la prière «Anénou».
Le jeûne d’Esther (en hébreu : תענית אסתר (Ta’anit Esther)) est un jeûne observé de l’aube au crépuscule du 13 Adar, à la veille de la fête de Pourim, en commémoration du jeûne de trois jours prescrit par la reine Esther aux Juifs de Suse (Est 4,16 : «Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour»).
L’instauration du jeûne
Contrairement à une croyance populaire, le jeûne d’Esther ne célèbre pas les jours anniversaires du jeûne. En effet, ce jeûne eut lieu, selon la tradition rabbinique le 13, le 14 et le 15 Nissan, c’est-à-dire à la veille de Pessa’h et ses deux premiers jours. L’interdit de jeûner à Pessa’h aurait été outrepassé car, aurait dit Esther, s’il n’y avait plus d’Israël, à quoi servirait Pessa’h? Toutefois, l’état d’urgence étant passé, et le Second Temple reconstruit, cet usage ne pouvait être maintenu et le jeûne fut transféré au premier et second lundi ainsi qu’au premier jeudi suivant Pourim.
Ce fut selon toute vraisemblance au temps des Gueonim que fut institué le jeûne d’Esther à la date du 13 Adar, car dans le Talmud de Jérusalem, qui se basait sur la Meguilat Ta’anit, le 13 Adar était un jour de joie, appelé le «Jour de Nicanor», commémorant la victoire de Judas Maccabée sur le général hellène Nicanor (également mentionné dans Macc. 15:35-36), et la coutume de jeûner le 13 Adar n’apparaît ni dans le Tanakh ni dans le Talmud. En revanche, Rachi, et Moïse Maïmonide la mentionnent.
La première occurrence du jeûne, ainsi que le calcul de la date se trouvent dans le She’iltot de Rav A’haï Gaon (parashat Vayaqhel she’ilta 67:18) :
Rabbenou Tam (cet enseignement ne se trouve pas dans les Tossafot, mais est cité par le Rosh), le plus éminent des Tossafistes (xiie siècle) enseignait que le jeûne ne commémorait pas celui prescrit par Esther, mais était néanmoins suggéré dans la Meguila : zman qehila signifiait selon lui que le peuple se serait réuni à la veille de la bataille, le 13 Adar, afin de s’attirer la faveur divine. Afin d’appuyer ses dires, Rabbenou Tam faisait remarquer que Moïse jeûna lors de la bataille contre Amalek.
Ordonnances du jeûne
Ce jeûne n’étant cependant pas l’un des quatre prescrits par la Torah et les prophètes, les restrictions sont moindres, et les femmes enceintes, les mères au foyer, toute personne trop malade ou affaiblie pour supporter ce jeûne, en sont dispensés.
Certains jeûnaient trois jours mais de nos jours, seul le jeûne du 13 continue d’être observé.
Lorsque le 13 Adar tombe un jour de Chabbat, le jeûne est repoussé au jeudi précédent, car le vendredi est nécessaire pour se préparer pour le Chabbat, et la fête de Pourim à venir.
Le jeûne d’Esther dans la Kabbale
Selon Joseph Caro, le jeûne prescrit à la veille de Pourim, ainsi que celui à la veille de Pessa’h ont pour but de rappeler à l’homme que s’il lui est permis de boire du vin à volonté, ce n’est pas pour satisfaire son « mauvais penchant » (yetzer hara), mais pour honorer son Créateur.
De plus, le jeûne d’Esther ne célèbre pas seulement le passé mais aussi les jours à venir, la demande de libérer les Juifs de Haman s’appliquant aussi à l’exil.
La signification et le moment de la pratique de « l’Ègra DeTaanita » (le don à la Tsédaka lié au jeûne)
Sur les jours de jeûne, nos Sages ont dit : « Ègra DeTaanita Tsedakta » , « la principale récompense du jeûne est en échange de la charité donnée pendant celui-ci ».
La raison de cette coutume est expliquée ainsi : étant donné qu’en conséquence du jeûne, une personne a économisé de l’argent en n’achetant pas de nourriture pour son repas, elle devrait donc donner ce montant à la charité, afin de ne pas profiter du jeûne.
Il est d’usage de donner l’argent de « l’Ègra DeTaanita » lors de la prière de Min’ha (après-midi), comme le suggère la haftara (lecture des prophètes) du jeûne : « Observez la justice et pratiquez la charité ».
Qui doit donner de l’Ègra DeTaanita et quel montant cela représente-t-il ?
a) Il est d’usage de donner l’équivalent du montant des repas « qui ont été économisés ». Le montant exact du rachat n’a pas été précisé, et certains disent qu’il s’agit de l’équivalent des repas non consommés pendant le jeûne. Chacun évaluera par lui-même.
b) Cela s’applique à ceux qui jeûnent. Mais même ceux qui ne jeûnent pas pour des raisons médicales, les décisionnaires ont écrit qu’il convient de racheter le jeûne par la charité.
Pour faire un don à la Tsédaka lié au jeûne. >>>>
Avec pourim.fr/m, découvrez en quelques clics les célébrations de Pourim organisées près de chez vous par le Beth Loubavitch pour écouter la lecture de la Meguilat Esther. Mais ce n’est pas tout ! Notre site vous permet de télécharger directement sur votre téléphone la Meguilat Esther en hébreu, en français et en phonétique, pour une expérience de lecture encore plus enrichissante. Plongez au cœur de l’histoire fascinante de Pourim et approfondissez votre connaissance de cette fête riche en traditions.
Pourim.fr/m vous offre également une mine d’informations sur Pourim, y compris sur les 4 Mitsvot essentielles à accomplir durant cette fête, ainsi que de nombreux articles passionnants pour en apprendre davantage sur ses origines et sa signification.
De plus, pourim.fr/m vous donne l’opportunité unique de réaliser la mitsva de Matanot Laévyonim en faisant un don de charité directement depuis notre plateforme sécurisée. Votre générosité permettra au Beth Loubavitch de distribuer, le jour même, des cadeaux aux personnes dans le besoin, illustrant ainsi l’importance du partage et de la solidarité en ce jour de fête.
N’attendez plus ! Visitez dès maintenant pourim.fr/m et faites de Pourim 5784 – 2024 une célébration inoubliable, placée sous le signe de la joie, de l’apprentissage et du partage. Ensemble, faisons rayonner l’esprit de Pourim et perpétuons cette tradition millénaire avec ferveur et enthousiasme !
Le Beth Loubavitch vous souhaite un merveilleux Pourim, rempli de rires, de chants et de bonheur partagé.
Pourim Sameah !
Le Degel HaTorah fut fondé en 1988 par une scission de l’Agoudat Israel. due à des divergences politiques avec les rabbins hassidiques au sein de l’Agoudat Israel. Lors des élections législatives de 1988, le parti remporta deux sièges à la Knesset, occupés par Moshe Gafni et Avraham Ravitz, et rejoint le gouvernement de coalition d’Yitzhak Shamir. Lors des élections de 1992, le parti s’allia avec l’Agoudat Israel sous le nom de Judaïsme unifié de la Torah.
Bien que les deux partis se soient séparés peu avant les élections législatives de 1996, ils se réunirent à nouveau pour le scrutin. Cette alliance est constamment renouvelée depuis.
Le parti a actuellement trois représentants à la Knesset (sur les sept de l’alliance), Moshe Gafni, Uri Maklev et Ya’akov Asher.
Dans le nouveau livre « Le Rav Ashkenazi » Tome 2, est relatée l’histoire de la création du parti politique « Degel HaTorah » et les développements qui s’ensuivirent autour de Habad. Le message transmis par le secrétariat du Rabbi pour signaler l’opposition de Vizhnitz, et la reconstitution des événements des années plus tard par le Rabbi de Gour.
Le 21 Marcheshvan 5749 (1988) eurent lieu les élections historiques à la Knesset, lors desquelles le Rabbi ordonna de se mobiliser pour le succès d’Agoudat Israël, suite à une scission qui s’était créée entre elle et les détracteurs des enseignements hassidiques. Cette instruction spéciale arriva après qu’une requête fut transmise au Rabbi de la part des grands Admourim en Israël, lui demandant d’accorder son soutien sacré à la liste.
Le Rav Ashkenazi était à la tête de ceux qui œuvraient pour Guimel (Agoudat Israel). Un mois après les élections, lors d’un rassemblement de 19 Kislev à Kfar Habad, il s’exclama :
« Si il y a 190 ans, on pouvait comprendre les craintes de certaines personnes naïves face à la nouvelle voie hassidique inconnue, aujourd’hui, après que les enseignements hassidiques ont fait leurs preuves, et que le dévouement de nos Rebbeim et de leurs Hassidim a maintenu la braise et la flamme du peuple juif dans le monde entier, comment est-il possible que certains veuillent renouveler la discorde et la haine profonde qui régnaient à l’époque du Alter Rebbe ?! »
Le Rav Ashkenazi faisait référence à la terrible polémique qui éclata à cette période, initiée par quelqu’un connu pour sa vieille haine envers le hassidisme Habad. Celui-ci décida soudainement, au mois de Tishri 5749, de briser les liens et de passer d’une opposition sévère à Habad à une guerre sans merci, incluant une exigence absolue de la part de toutes les cours hassidiques de boycotter Habad !
En fait, dès l’hiver 5748, cet homme avait formulé cette revendication, tout en créant divers organismes destinés à combattre Habad, dans le cadre de sa vieille lutte contre eux. Le Rabbi commenta ce dernier point lors d’un rassemblement du Chabbat Vayeshev, 21 Kislev 5748 :
« On prétend être un leader, mais en réalité on s’occupe et on est absorbé par la propagation de la haine entre Juifs. On crée et construit dans un seul but : répandre la haine. On construit des choses et établit de nouveaux sujets dans le seul but d’accroître les dissensions… Tout le monde sait (et ils n’en ont pas honte) que l’unique but de la création de cette nouvelle chose est d’augmenter les disputes ! Et c’est d’autant plus grave quand la haine est dirigée contre des Juifs qu’on ne connaît pas et qu’on n’a jamais vus, visant tout un groupe de Juifs. »
Cependant, suite à une série de discussions qui se tinrent au mois de Chevat 5748 entre les représentants hassidiques et lituaniens au sein d’Agoudat Israël, il semblait que cet homme ait renoncé à sa demande de boycotter Habad – une exigence qu’il avait posée comme condition à la participation d’Agoudat Israel dans son intégralité aux prochaines élections à la Knesset.
Cette unité avait déjà été rompue par lui lors des élections précédentes en 5744 (1984), où il avait soutenu le parti Shass. Mais il était encore resté au sein d’Agoudat Israel, et le conflit de 5744 n’avait pas éclaté suite à une demande de sa part de boycotter Habad.
À la surprise générale, la veille de Yom Kippour 5749, une heure avant l’entrée de la fête, un accord fut signé entre la faction centrale d’Agoudat Israël, à savoir les Hassidim de Gour, et les représentants lituaniens, concernant une liste commune aux élections. Il fut convenu entre eux qu’à la sortie de Yom Kippour, une annexe de compromis serait signée, stipulant :
1. Le journal hassidique Hamodia renoncerait à mentionner Habad, y compris dans les publicités payantes, tandis que le journal lituanien Yated Neeman cesserait d’attaquer Habad.
2. Les rabbins et représentants hassidiques d’Agoudat ne participeraient pas aux événements Habad, tandis que leurs homologues lituaniens n’attaqueraient plus Habad, même verbalement.
Le plan était que même la « Faction Unifiée » au sein d’Agoudat, c’est-à-dire les Hassidim de Vizhnitz, rejoigne l’accord et son annexe.
Du côté de la faction centrale, seuls quelques responsables étaient au courant de l’annexe, qui devait rester secrète jusqu’à la sortie de Kippour. Mais dans l’après-midi de la fête, son existence fut révélée, et les esprits s’échauffèrent au sein de l’Agoudat hassidique. Rabbi Yaakov Alter (l’actuel Rabbi de Gour) et le défunt Rabbi de Vizhnitz annoncèrent après la fête à leurs représentants politiques leur opposition totale à l’annexe, en raison du boycott de Habad.
De l’autre côté de la barricade, des responsables lituaniens de haut rang radicalisèrent leur position, exigeant que leurs rabbins soient autorisés à attaquer Habad au moins verbalement… Les représentants de la faction centrale transmirent cela à Rabbi Pinchas Menachem Alter (qui fut plus tard connu comme du Rabbi de Gour), et il rejeta bien sûr totalement cette idée.
Les responsables de la faction centrale informèrent leurs homologues lituaniens des développements, et l’homme connu pour ses luttes menaça de créer une nouvelle liste. Cela faisait écho aux menaces des Lituaniens les jours précédents, lorsque Hamodia (journal Gour) publiait des annonces sur Habad pendant les négociations des représentants hassidiques avec les Lituaniens, ce qui mit ces derniers hors d’eux.
Parallèlement, l’homme en question annonça soudain que malgré sa demande de boycotter Habad, lui de son côté n’était pas du tout d’accord pour mettre fin à ses attaques et à celles de Yated Neeman contre Habad !
Le lendemain de Yom Kippour, le centre d’Agoudat Israël – composé à l’époque de Hassidim et de Lituaniens – se réunit pour discuter de la question. Le président du centre, Rabbi Pinchas Menachem Alter, boycotta la réunion, refusant de prendre part à des discussions sur l’ostracisme de Habad.
Le responsable lituanien Shlomo Lorincz harangua les membres du centre et « condamna » Habad, demandant aux Hassidim au sujet de Loubavitch: « Préférez-vous cette « secte », qui compte « six cents ou maximum sept cents âmes », aux deux mandats que représente le public lituanien ?! »
Le président d’Agoudat Israël, Rav Moshe Zeev Feldman, attaqua Shlomo Lorincz en réponse, déclarant qu’aucune cour hassidique ou groupe juif n’avait diffusé le judaïsme dans le monde entier comme le mouvement Habad, alors comment pouvait-on en parler ainsi ?!
Un des responsables hassidiques qui avaient poussé à signer l’annexe écrivit un mot à Rav Feldman pendant son discours, lui demandant de ne pas défendre Habad, car cela risquait d’irriter l’homme connu. Mais Rav Feldman réagit au mot depuis la tribune, annonçant : « Je parlerai comme je veux ! Je ne laisserai pas qu’on attaque Habad ainsi ! »
En effet, le centre décida de la composition de la liste d’Agoudat Israël, en laissant la troisième place vacante, afin que si les Lituaniens cédaient sur la question de Habad, ils y soient intégrés.
Le lendemain, vendredi, le journal Yated Neeman annonça en Une que sur instruction de l’homme en question, une nouvelle liste lituanienne serait créée. Ce titre, accompagné d’une lettre de soutien à cette liste de la part de cet homme, visait à intimider l’Agoudat hassidique, mais eut l’effet inverse. Car le samedi soir, les représentants lituaniens demandèrent à leurs homologues de la faction centrale de reprendre leurs discussions communes, mais essuyèrent un refus, au vu de la publication susmentionnée.
Les Lituaniens demandèrent au président de PAI (Poalei Agoudat Israël), Avraham Verdiger, de ne pas s’allier avec Agoudat, mais de se présenter sur une liste séparée, en se désolidarisant de Habad, en échange d’un soutien lituanien aux élections. Verdiger refusa et se présenta sur la liste Guimel d’Agoudat Israel. Les Lituaniens tentèrent alors de s’intégrer à la liste Shass, mais celle-ci aussi refusa de les inclure parmi ses candidats.
C’est ainsi que démarra la course électorale de « Degel HaTorah », et avec elle la terrible discorde des opposants contre les Hassidim, qui incluait même des propos infâmes de la part de cet homme contre le Rabbi, et de vives protestations des grands de la Torah.
Rav Ashkenazi souligna dans ce contexte que la lutte de cet homme n’était pas dirigée seulement contre les Hassidim de Habad, mais visait l’ensemble des enseignements hassidiques, et que l’attitude des différentes cours hassidiques face à cette lutte devait en tenir compte.
Ce fait fut illustré de manière effrayante lors de cette campagne électorale, que ce soit dans les actions et déclarations terribles de cet homme et de ses soldats envers les Admourim et leurs Hassidim, ou dans ses graves propos révélés au sujet des grands du hassidisme à travers les générations, à commencer par la lumière des sept jours, le saint Baal Shem Tov !
En effet, le Rabbi écrivit en ces jours au sujet de ceux qui se joignaient à cet homme (voici le contenu de la réponse en substance) : « Quiconque flatte les méchants finit par tomber entre leurs mains, et il lutte contre le peuple juif, contre le Baal Shem Tov, le Alter Rebbe etc., et contre l’Agoudat. »
Parallèlement, il faut noter que les liens entre les différentes cours hassidiques et le Rabbi se renforcèrent beaucoup suite aux élections de 5749. L’actuel Admor de Gour, qui avait eu une audience privée (Yehidout) avec le Rabbi dès 5737 (1977), eut une nouvelle Yehidout le 6 Adar II 5749. Sept ans plus tard, en 5756 (1996), il dit à Rav Ashkenazi : « Je me souviens très bien du Rabbi! ».
Il faut aussi mentionner que l’opposition susmentionnée du Rabbi de Vizhnitz au boycott de Habad fut rappelée par le Rav Ashkenazi un an et demi plus tard, dans une interview au magazine Kfar Habad du 30 Nissan 5750 (1990). Ses propos dans cette interview lui furent dictés par le secrétariat du Rabbi, qui accompagna aussi le journal dans toutes ses démarches dans les semaines qui suivirent la fameuse « manipulation ».
Le Rav Ashkenazi y décrivit l’amitié et l’estime qui régnaient entre les membres du « Conseil » (des Grands de la Torah) et le Rabbi, ainsi que la ligne susmentionnée du président du Conseil, du Rabbi de Vizhnitz, en 5749.
Cet événement a rassemblé de nombreuses personnalités politiques, religieuses et de la société civile, mettant en lumière le rôle essentiel joué par le CRIF depuis huit décennies dans la défense des intérêts de la communauté juive et la lutte contre l’antisémitisme en France.
Depuis sa création en 1944, près d’une centaine d’associations, d’institutions, d’organisations et de mouvements sont devenus membres du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF). Parmi eux figure le Beth Loubavitch, qui œuvre quotidiennement pour promouvoir les valeurs du judaïsme et favoriser le rapprochement entre les différentes communautés juives. La présence du Rav Mendel Azimov à cette cérémonie revêtait donc une signification particulière, compte tenu de son engagement actif en faveur du rayonnement du judaïsme et du renforcement des liens entre les communautés juives de France.
Lors de cette rencontre, le Rav Azimov et le président Emmanuel Macron ont échangé quelques mots sur les défis auxquels est confrontée la communauté juive française, ainsi que sur les moyens de promouvoir la tolérance, le respect et la compréhension mutuelle. Ils ont souligné l’importance de transmettre ces valeurs républicaines essentielles que sont la liberté, l’égalité et la fraternité, afin de construire une société plus harmonieuse et inclusive.
Le Rav Azimov a salué l’honneur d’être présent à cette cérémonie aux côtés des plus hautes autorités de l’État français : « Je rends hommage au rôle historique joué par le CRIF pendant quatre-vingts ans, en tant que voix de la communauté juive et défenseur de ses droits et libertés ».
Face à la recrudescence inquiétante des actes antisémites, le Rav Azimov a salué les paroles fermes du discours du président Emmanuel Macron, qui a réaffirmé sa détermination à lutter contre l’intolérance et la haine en France.
Cette réception à l’Élysée est intervenue dans un contexte marqué par une inquiétante augmentation des actes antisémites en France. Selon un rapport du CRIF, le nombre d’actes antisémites recensés dans le pays avait été multiplié par quatre, passant de 436 en 2022 à 1 676 en 2023, une tendance influencée par le début de la guerre à Gaza à la suite des massacres du 7 octobre sur le territoire israélien.
Face à cette situation préoccupante, le président Macron a prononcé un discours ferme lors de cette cérémonie, réaffirmant la détermination de la France à lutter contre toutes les formes d’antisémitisme et de discrimination. Le président du CRIF, Yonathan Arfi, a également pris la parole pour rappeler l’importance de l’unité et de la vigilance face à la haine.
La présence du Premier ministre Gabriel Attal et du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin témoignait de l’engagement du gouvernement français dans ce combat crucial. Leur participation soulignait la volonté des autorités de protéger la communauté juive et de garantir la sécurité de tous les citoyens, quelles que soient leurs origines ou leurs croyances.
Cet évènement a ainsi revêtu une dimension symbolique forte. Il a mis en lumière la nécessité de poursuivre les efforts pour bâtir une société française plus tolérante, respectueuse et unie, où chacun puisse vivre et pratiquer sa foi en toute sérénité, dans le respect des valeurs républicaines qui fondent notre nation.
Le Centre juif Habad de Las Olas en Floride a été ravagé par un incendie criminel tôt samedi matin, causant des dommages à la synagogue, à l’école hébraïque et au centre communautaire, selon les pompiers de Fort Lauderdale, le département de police de Fort Lauderdale et le Beth Habad de Las Olas.
Les images de surveillance ont montré un homme plaçant ce qui semblait être une substance inflammable dans la calandre d’un Van garé devant le centre. L’incendiaire, placé en détention et identifié par le département de police de Fort Lauderdale comme étant Scott Hannaford, 50 ans, avait tenté de mettre le feu à d’autres objets devant le centre, notamment ce qui semblait être un boîtier électrique. Les pompiers ont déclaré samedi sur les réseaux sociaux que le feu s’était propagé du véhicule au bâtiment.
Hannaford était venu préparé avec le matériel nécessaire pour commettre un incendie criminel, et il ne semblait pas s’agir d’un crime d’opportunité mais d’une attaque ciblée, a déclaré lundi le codirecteur du Beth Habad de Las Olas, le Rav Haïm Slavaticki. Sa conviction était basée sur des interactions antérieures avec le présumé incendiaire.
« Ce n’est pas seulement une attaque contre la communauté, c’est une attaque contre toute la ville et le peuple juif », a déclaré le Rav Slavaticki.
Le vendredi soir précédant l’incendie, le présumé incendiaire avait empêché le rabbin et sa femme d’entrer dans une ruelle près de l’établissement lorsqu’ils cherchaient à garer la voiture avant le Chabbat et un dîner familial de l’école hébraïque. Le Rav Slavaticki a déclaré que l’incendiaire avait crié sur lui et levé son majeur.
Le Beth Habad avait eu des interactions négatives avec Hannaford par le passé, mais le Rav Slavaticki a déclaré que si les voisins du centre voyaient Hannaford dans les environs, ils n’avaient pas eu de tels affrontements avec lui. Par conséquent, Rav Slavaticki croyait personnellement que Hannaford ciblait la communauté juive.
La police a déclaré que sur la base des informations dont il disposait à l’époque, l’incendie était un incident isolé et n’était pas considéré comme un crime de haine. Hannaford était un sans-abri souffrant de maladie mentale et a été inculpé d’incendie criminel, de méfaits criminels et de possession de cocaïne.
Slavaticki a déclaré que la police d’État enquêtait toujours sur l’incident et que malgré ses convictions sur l’incendie criminel, il pensait qu’il était important de « laisser les professionnels faire leur travail ». Le Rav Slavaticki a ajouté qu’il était reconnaissant du soutien des autorités et des services de secours pour leur travail.
Le Rav Slavaticki a également remercié les habitants qui ont vu l’incendie et ont appelé le 911, disant que s’ils ne l’avaient pas fait, « tout aurait été brûlé ».
Il y a également eu de petits miracles en jeu, selon le Rav Slavaticki. Le Van a été réduite en débris métalliques, mais miraculeusement un siddour, un livre de prières, a survécu à l’enfer entre deux sièges. L’incendie a également endommagé la cuisine du bâtiment, mais Rav Slavaticki a déclaré que c’était un miracle que les réservoirs de propane n’aient pas explosé.
Le centre juif a déclaré qu’il était attristé que le Beth Habad établi il y a 10 ans ait été endommagé, ne laissant aucun foyer pour ses divers projets communautaires. Lundi, le bâtiment avait subi des dommages dus à la fumée et était encore impropre à l’habitation.
« La perte que nous ressentons en ce moment n’est pas seulement une perte de biens mais une perte pour tous ceux qui comptent sur nous », a déclaré le Beth Habad.
Le Sefer Torah a B »H survécu à l’incendie, mais un spécialiste a été appelé pour réparer les dommages causés par la fumée. Jusqu’à ce que la synagogue soit sûre, les prières se déroulent à l’extérieur, à côté d’un mur aménagé pour ressembler au mur occidental de Jérusalem.
Le Beth Habad a deux projets spéciaux en plus d’une école hébraïque, avec des programmes pour les membres de la communauté ayant des besoins spéciaux et une organisation pour les anciens soldats de Tsahal blessés et traumatisés. Un événement de Pourim devait avoir lieu dans la maison d’un membre de la communauté.
Passer de la célébration d’un dîner du vendredi soir à l’école hébraïque pour les élèves et les familles, qui, selon Le Beth Habad de Las Olas, les remplissait de fierté, à se réveiller samedi matin pour trouver leur synagogue en feu était horrible. Slavaticki a déclaré qu’il avait été réveillé par des gens frappant à la porte pour lui parler de l’incendie.
Pourtant, malgré la perte, le Rav Slavaticki a déclaré qu’ils étaient « déterminés à faire encore plus qu’avant ».
« La communauté s’est vraiment rassemblée », a-t-il déclaré. « Nous sommes unis et forts, et la vie prévaudra toujours. »
« Malgré l’énorme revers que cela va causer, nous reconstruirons notre maison ! », a déclaré le Rav Slavaticki
@nbcsouthflorida A fire at a Jewish community center in Fort Lauderdale caused significant damage Saturday morning and its rabbi says it wasn’t accidental. Police say Scott Hannaford, a transient, tried to light the Las Olas Chabad Jewish Community Center on fire but when he failed, he lit Rabbi Chaim Slavaticki’s van. The flames then spread to the building. Hannaford is now facing two counts of arson, criminal mischief and possession of cocaine. Tap the link in our bio to hear how the community has responded to the attack. #FortLauderdale #florida #arson
Durant la fête de Pourim, on ira faire participer un maximum de personnes aux Mitsvot de Pourim
A la fin de la fête un grand tirage au sort aura lieu parmi tous les participants !
Remplis ton Dou’h sur
Tshm.fr/mivtsapourim
et participe sur le grand tirage au sort pour de superbes cadeaux