Les habitants du sud d’Israël ont entendu 24 alertes consécutives après que des terroristes de la bande de Gaza aient tiré des obus de mortier; les militaires ont déclaré que la grande majorité avait été interceptée par Iron Dome ou avait atterri dans un terrain ouvert, des chars de Tsahal on bombardé touché des avant-poste du Hamas.

Matan Tzuri, Yoav Zitun et Elior Levy | Ynet, traduit par Hassidout.org

Une salve de vingt-sept obus de mortier a été tirée mardi matin sur les villages israéliens entourant la bande de Gaza, avec au moins deux explosions à l’intérieur des communautés, un dans une cour d’école maternelle.

Personne n’a été blessé par les tirs continus qui ont commencé à 6h59 du matin, déclenchant 24 sirènes d’alerte rouge consécutives dans la région, et les habitants ont été informés peu de temps après qu’ils pourraient quitter leurs abris.

Cependant, une autre alerte a retenti à travers le Conseil régional d’Eshkol à 8h02, alors que deux autres mortiers ont explosé.

Selon l’armée israélienne, la majorité des projectiles ont été interceptés par le système de défense antimissile Iron Dome. Un certain nombre d’obus sont également tombés dans un espace ouvert près des villes israéliennes.

« Un slave de 25 obus de mortier a été lancé vers plusieurs sites en territoire israélien et la plupart des tirs ont été interceptés par le système de défense aérienne Iron Dome de l’IDF », a indiqué l’armée dans un communiqué.

Des rapports palestiniens ont déclaré plus tard que les chars des FDI avaient frappé un avant-poste du Hamas à Gaza.

Au milieu des tensions accrues, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé à une consultation de sécurité au bureau du Premier ministre, avec la participation de responsables du renseignement.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a publié une déclaration peu de temps après les tirs de roquettes. « Les tirs de mortier de Gaza, y compris celui qui est tombé à côté d’un jardin d’enfants, montrent le grave danger que représente le Hamas pour les citoyens d’Israël », écrit-il sur sa page Twitter.

« Aucun pays n’accepterait des menaces de ce type contre ses citoyens, et nous ne les accepterons pas non plus. »

Lundi, des tirs de chars israéliens ont tué un terroriste du Hamas à un poste frontalier tandis que des soldats poursuivaient et ont arrêté deux autres militants de Gaza qui tentaient de passer en Israël.

Les Palestiniens arrêtés ont été trouvés avec des couteaux, des coupe-boulons et un matériel incendiaire sur eux. Les soldats israéliens ont essuyé des tirs alors que les terroristes étaient poursuivis. Aucune victime israélienne n’a été signalée et les forces ont riposté, tuant au moins un membre de la branche militaire du Hamas et en blessant modérément un autre.

Lundi soir également, plusieurs structures et véhicules ont été touchés à Sdérot par des tirs de mitrailleuses depuis la bande de Gaza, ce qui a déclenché une alerte dans la ville et dans les communautés voisines du Conseil régional de Sha’ar HaNegev. Aucune victime n’a été signalée.

Le tir à la mitraillette est survenu à la suite de plusieurs jours de tension dans la région frontalière, qui ont vu plusieurs tentatives d’infiltration de Palestiniens suivies par des attaques de représailles de Tsahal.

Le porte-parole des FDI, Ronen Manelis, a prévenu dimanche le Jihad islamique palestinien de ne pas « jouer avec le feu » après que l’organisation terroriste a menacé de représailles l’attaque de samedi contre les postes du Hamas à Gaza, qui ont coûté la vie à trois de ses membres.

Dans un article qu’il a publié sur Facebook, Manelis a réitéré que la frappe visait un complexe militaire du Hamas, et qu’elle a été menée en représailles contre les Palestiniens s’infiltrant en Israël plus tôt dans la journée pour poser une charge explosive le long de la frontière.

Les derniers incidents font suite à des semaines de manifestations de masse palestiniennes le long de la frontière, qui, selon Israël, servent de couverture aux tentatives de violation de la barrière frontalière.