La Brit Mila du Rabbi eut lieu le 18 Nissan, quatrième jour de ‘Hol Hamoëd Pessa’h (qui est également le jour de l’anniversaire de Rabbi Lévi Yits’hak Schneerson).

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On raconte que le ‘Hassid, Rav Achèr Grossman, le Cho’het de la ville de Nikolaïev était invité au repas. Cependant, comme il était particulièrement scrupuleux et – selon la tradition ‘hassidique – ne mangeait pas en dehors de chez lui, il ne goûta à rien.

Rabbi Méir Chlomo Yanovsky, père de la Rabbanit Hanna, le remarqua et en fut attristé mais il déclara : « De fait, je serais en droit d’être vexé et de vous en vouloir car, chez moi, vous pouvez manger sans crainte. Mais que puis-je faire ? Un jour, vous m’avez sauvé la vie ! »

Voilà ce qui s’était passé : un jour, Rabbi Méir Chlomo Yanovsky avait contracté la maladie du typhus – une maladie mortelle à l’époque, car on n’avait pas encore trouvé de remède efficace. Afin d’éviter la contamination d’autres personnes, les malades étaient envoyés de force par les autorités sanitaires dans des camps fermés, loin de la ville, sans médicaments. De fait, les malheureux souffraient terriblement jusqu’à leur mort inévitable dans ces conditions, que D.ieu nous en préserve. Seul le médecin était autorisé à leur rendre visite une fois par jour et à leur donner des médicaments qui ne faisaient qu’alléger un peu leurs douleurs. Personne d’autre n’avait le droit de les réconforter et de les aider dans leurs derniers moments sur terre tant était grande la crainte de la contagion. (Lire la suite)

Dès qu’on eut constaté son état, Rabbi Méir Chlomo fut lui aussi amené sans ménagements dans ce véritable mouroir, sans aucun espoir d’en sortir vivant.

Quand son plus proche ami, Rav Achère Grossman apprit la nouvelle, il se précipita en dehors de la ville avec un livre de Tanya sous le bras. Comme il n’était pas autorisé à entrer dans la chambre du malade ni même de se tenir à sa porte, il se tint debout non loin de sa fenêtre et se mit à lire à voix haute le Igrot Kodech 11 «Leaskilera Bina» dans lequel il est expliqué que rien de mauvais ne provient de D.ieu : l’homme doit se réjouir à chaque instant en plaçant sa confiance en D.ieu qui désire le combler de bienfaits à tout instant ; le croyant ne ressentira aucune souffrance car tout est pour le bien, véritablement et entièrement etc.

Après avoir achevé sa lecture, Rav Achère rentra chez lui sans avoir pu voir son ami mais il revint ainsi chaque jour, durant trente jours sans interruption, pour lire à voix haute ce chapitre.

Rabbi Méir Chlomo lui-même raconta par la suite que, dès la première lecture, il avait senti une petite amélioration de son état. Progressivement, il s’était renforcé et, au bout de trente jours dans cet enfer, il avait été déclaré guéri et avait pu en sortir, VIVANT !